Pour mieux comprendre l'endométriose et les solutions SIEGES KHOL
Article du JOURNAL DES FEMMES très instructif qui explique très bien ce qu’est l’endométriose
http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/faq/7911-endometriose-causes-symptomes-et-traitement
L’endométriose se caractérise par une présence anormale de fragments d’endomètre localisés à l’extérieur de l’utérus. L’endomètre correspond aux tissus qui tapissent la cavité utérine. Lorsque l’ovule n’est pas fécondé, l’endomètre se nécrose, est éliminé durant les règles puis renouvelé. Lorsque ces tissus se développent à l’extérieur de l’utérus, lors d’une endométriose, ils ne peuvent être évacués et provoquent les manifestations de la maladie. L’endométriose est une maladie gynécologique évolutive qui touche environ 2% des femmes.
Définition
L’endométriose est caractérisée par une présence de fragments d’endomètre anormale. En général, quand l’ovule n’est pas fécondé, l’endomètre est éliminé pendant les règles et renouvelé par la suite, mais quand ce tissu poursuit son développement hors de l’utérus, il ne peut alors pas être évacué. Les localisations les plus fréquente de l’endométriose sont les ovaires avec le formation de kystes, les trompes, le péritoine, les zones situées entre la vessie, l’utérus et le vagin et celles situées entre le vagin et le rectum.
Endométriose digestive
Lorsque l’endométriose touche les organes digestifs, tels que le rectum, on parle d’endométriose digestive. L’atteinte du tube digestif reste plus rare. A noter que l’atteinte digestive est majoritairement associée à une endométriose sévère. Cette forme d’endométriose toucherait 9% des femmes présentant une endométriose pelvienne profonde.
Endométriose pulmonaire
Lorsque l’endomètre impacte les poumons et la plèvre, on parle d’endométriose pulmonaire. Également qualifiée d’endométriose thoracique, cette forme d’endométriose se manifeste majoritairement par un pneumothorax cataménial qui survient au cours des règles. Le blocage de l’action des estrogènes sur l’endomètre constitue le principal traitement médical de l’endométriose.
Endométriose vésicale
Lorsque l’endomètre colonise la vessie au cours du cycle menstruel, on parle d’endométriose vésicale. Cette forme d’endométriose est relativement rare mais provoque néanmoins des lésions vésicales. Le traitement préconisé est souvent la cystectomie partielle. Pratiquée par coelioscopie, l’intervention chirurgicale permet de supprimer les parties de la vessie trop impactées par l’endométriose.
Endométriose profonde
Lorsque ces lésions touchent la paroi des organes pelviens en profondeur, l’endométriose est qualifiée de profonde. C’est d’ailleurs l’une des formes les plus graves de l’endométriose. L’endométriose est responsable d’infertilité. Un traitement chirurgical peut être envisagé si elle provoque des douleurs ou si la femme souhaite avoir des enfants.
Causes
L’endométriose se caractérise par la présence anormale de fragments d’endomètre, à l’extérieur de l’utérus. L’endomètre correspond au tissu qui tapisse la cavité utérine. Lorsque ce tissu se développe à l’extérieur de l’utérus, il ne peut pas être évacué et provoque alors les manifestations de la maladie.
Facteurs de risque
De nombreux facteurs de risque peuvent favoriser l’apparition d’une endométriose. L’endométriose est une pathologie touchant les femmes en âge de procréer. Les femmes les plus concernées sont celles âgées de 30 à 50 ans. Les adolescentes peuvent également être concernées par une endométriose. Des femmes peuvent présenter beaucoup plus rarement une endométriose après la ménopause.
Une prédisposition familiale au premier degré peut représenter un facteur de risque. La présence de douleurs pelviennes chez une femme dont la mère présente une endométriose doit alerter.
L’exposition in utero au distilbène représente un autre facteur de risque. Les règles précoces, abondantes, douloureuses, ainsi que des cycles courts peuvent représenter des facteurs de risque. L’association hypofertilité endométriose sont fréquentes. Le tabagisme représente un autre facteur de risque de l’endométriose.
Les antécédents gynécologiques tels que malformations obstructives congénitales, curetages utérins, électrocoagulation du col ou recours à un stérilet peuvent représenter un facteur de risque.
Symptômes
Elle se caractérise par la présence de segments d’endomètre (ou muqueuse utérine) qui viennent se greffer en dehors de l’utérus, sur des organes génitaux comme le corps de l’utérus ou les ovaires, mais également non génitaux comme le péritoine, membrane tapissant la paroi abdominale ou le rectum. affection dont l’origine n’est à l’heure actuelle inexpliquée, elle touche surtout les femmes jeunes jusqu’à 35 ans. L’endomètre étant sous influence des hormones du cycle sexuel, l’endométriose sera également soumise à ces changements, ce qui explique une partie des symptômes. Les symptômes d’une endométriose varient en intensité d’une femme à l’autre. Le délai entre le début des manifestations de l’endométriose et son diagnostic est de plusieurs années.
Parmi les signes cliniques de l’endométriose, les douleurs abdominales basses et des saignements d’origine génitaux sont fréquents. L’infertilité est une complication fréquente et des douleurs lors des rapports sexuels sont souvent rapportées. Dans le cas de l’endométriose légère, les fragments se fixent sur l’utérus, les ovaires, les trompes de Fallope. Dans une forme plus sévère, des kystes (endométriomes) se forment dans la cavité utérine ou sur l’ovaire et des adhérences accolent les organes. La maladie disparaît de façon spontanée après la ménopause.
Certaines femmes ne présentent aucune manifestation et l’endométriose est découverte fortuitement au cours d’un bilan d’infertilité. Aucune des manifestations douloureuse n’est spécifique à l’endométriose. Les douleurs pelviennes chronique sont localisées au niveau du bas ventre et peuvent toucher également la jambe ou le bas du dos. La présence de douleurs pelviennes sévères et persistante depuis plusieurs semaines ou mois peut évoquer la présence d’une endométriose. Une perte de connaissance peut être constatée en cas de forte douleur.
Une endométriose provoque des douleurs importantes pendant les règles qui peuvent être hémorragiques. La présence de douleurs précédant les règles s’observe également (dysménorrhée). Ces manifestations correspondent à la dysménorrhée.
La présence de rapports sexuels douloureux (dyspareunie) est une autre caractéristique, non spécifique, de l’endométriose.
Les troubles digestifs et urinaires associés à l’endométriose sont notamment une diarrhée ou une constipation, des douleurs lors de la défécation, des rectorragies, des douleurs ou brûlures lors de la miction, des difficultés à vider la vessie ou encore une hématurie.
Des épisodes de fatigue chronique est une manifestation fréquente de l’endométriose. Cette fatigue peut être aggravée par les traitements.
L’endométriose peut provoquer une infertilité. La présence de pertes brunâtres à la fin de règles ou après un rapport sexuel, la survenue de nausées, de vomissements, de vertiges et parfois de douleurs pulmonaire ou thoraciques survenant au cours des règles et situées droite ou d’une toux peuvent s’observer également.
Diagnostic
Le diagnostic de l’endométriose repose sur un examen gynécologique approfondi ; une échographie dont le but est de déceler les endométriomes, parfois, une IRM (imagerie par résonance magnétique), une laparoscopie ou coelioscopie qui consiste à examiner la cavité abdominale à l’aide d’un endoscope. La laparoscopie ou la coelioscopie présentent deux avantages considérables : l’identification formelle de l’endométriose et la possibilité d’éliminer les foyers d’endométriose au cours de l’exploration.
Traitement
Le traitement de l’endométriose est indiqué aux femmes sans enfant ou ayant des problèmes de fertilité, et en cas de douleurs importantes. L’abstention de traitement est préconisée chez les jeunes femmes (moins de 35 ans), chez qui l’endométriose est minime et sans effet sur les trompes ni les ovaires. Même si aucun traitement n’est prescrit, un suivi médical régulier reste nécessaire. Le traitement de l’endométriose a pour principal but de diminuer ce tissu indésirable. Compte tenu de l’influence hormonale, des médicaments ayant des effets contraires à la prolifération de ces tissus sont prescrits. La coelioscopie ou laparoscopie qui fait le diagnostic a également comme intérêt de permettre une intervention en enlevant un éventuel endometriome ou les adhérences entre organes.
Traitement hormonal
Le traitement hormonal est généralement prescrit en première intention. Il repose sur des médicaments anti-œstrogènes, destinés à réduire les saignements et les lésions : contraceptifs oraux combinés, ou stérilet. En deuxième intention, des cures de ménopause artificielle sont proposées au moyen d’injections mensuelles d’analogues de la GnRH. Ce traitement a pour effet d’arrêter le cycle. Celui-ci reprend normalement dans les deux à trois mois suivant l’arrêt du traitement. Un traitement d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peut également être prescrit dans le cadre d’une prise en charge des douleurs liées à l’endométriose.
Traitement chirurgical
En cas d’échec du traitement médicamenteux et selon les désirs de grossesse de la patiente, le recours à la chirurgie est envisagé. L’intervention chirurgicale a pour but d’éliminer les implants d’endométriose au laser. Il s’agit la plupart du temps de chirurgie conservatrice, surtout chez les femmes de moins de 40 ans ayant un désir d’enfant. Dans le cas les plus sévères, une hystérectomie (ablation de l’utérus) peut s’avérer nécessaire.
Complications
Le risque de fertilité est une des complications majeures de la maladie : en effet l’endométriose peut perturber la fertilité de la femme atteinte car les tissus présents en excédent dans la maladie empêchent entre autre le bon fonctionnement des ovaires. Un pourcentage non négligeable de femmes éprouvant des difficultés à mener une grossesse est atteinte d’une endométriose.
Les douleurs provoquées par l’endométriose peuvent empêcher ou diminuer les relations sexuelles. D’autre part, le tissu utérin déplacé peut perturber la nidation de l’ovule fécondé ou former des empêcher la fécondation de se faire en raison de la présence d’un kyste. La présence d’adhérences peut empêcher la libération de l’ovule ou en entraver son passage vers l’utérus. Le diagnostic de l’endométriose s’effectue très fréquemment lors d’un bilan de fertilité.
Les atteintes urinaires peuvent entraîner la présence de sang dans les urines ou des épisodes de colique néphrétique pouvant représenter une urgence.
Les atteintes rectales ou intestinales peuvent provoquer des rectorragies, des épisodes de constipations rebelles. Des épisode d’occlusions intestinale et de péritonite peuvent survenir dans de rares cas.
Une rupture d’un kyste peut être à l’origine de violentes douleurs peut nécessiter un avis médical en urgence.